Les experts du climat, agronomes, hydrogéologues, sont pourtant unanimes : que l'eau soit destinée à l'agriculture, à l'industrie ou à la consommation, les nappes phréatiques restent le meilleur endroit où la stocker. Plutôt que de prétendues réserves de substitution, il serait préférable de créer des infrastructures agroécologiques pour ralentir le débit de l'eau entre le haut du bassin versant et l'exutoire, afin de faciliter son infiltration et de rétablir son cycle. À grande échelle, c'est le seul moyen de faire face au défi climatique.