Non, ce n'est pas un problème d'application. Le chapitre Ier du titre III du livre II du code des relations entre le public et l'administration, relatif aux décisions implicites, impose de nombreuses limites au principe général selon lequel silence vaut acceptation, et ce pour de bonnes raisons. En effet, le législateur s'est montré conscient des risques encourus si certaines demandes des usagers échappaient à la vigilance de l'administration : rupture de l'égalité entre les usagers ou entre les citoyens, risque pour les finances publiques, risques environnementaux, risques pour les usagers eux-mêmes. Avis défavorable.