j'en ai fait mon combat.
Nous ne pouvons nous contenter de dire que nous mettons en place des dispositifs et que tout va bien aller.
Nous votons la loi, mais nous devons aussi nous assurer qu'elle est bien appliquée. Je ne mets pas les services en cause, mais en l'espèce, cela ne semble pas être le cas – tout du moins, l'ensemble des moyens n'ont pas été mobilisés pour accompagner cette jeune femme qui a dû lancer une cagnotte face à ses difficultés financières.
En ce qui concerne la grippe aviaire, la cartographie, et notamment la définition des zones indemnes, a des répercussions pour nos éleveurs. Mon département est classé zone indemne. Pourtant, certains éleveurs ont mis la clef sous la porte : ils n'étaient plus alimentés en canards ou en oies et se trouvaient dès lors dans l'impossibilité de poursuivre leur exploitation.
Au-delà de l'abattage des élevages, nous avons tué, par effet collatéral, un certain nombre d'éleveurs français – j'ose le dire : les plus petits, au profit des plus grands. .