Je rappelle à mon collègue Dominique Potier qu'il ne s'agit pas uniquement d'une initiative socialiste, puisque j'avais moi-même déposé un amendement identique en commission.
Je vous donne à présent un exemple concret. Un éleveur en agriculture bio m'a expliqué qu'il souhaitait s'approvisionner chez un collègue voisin – lui aussi installé en bio – parce qu'il manquait d'œufs pour fournir sa clientèle, mais que cela n'était pas autorisé. Avec ces amendements, nous leur offrons cette possibilité, l'objectif étant de satisfaire le consommateur, notamment lorsqu'il souhaite s'approvisionner en productions bio.
L'amendement de notre collègue Corneloup prévoit de rehausser le plafond, qui passerait ainsi de 10 000 à 20 000 euros de recettes par associé. Il faut soutenir ces amendements car ils nous permettent, de façon très concrète, de satisfaire le consommateur. C'est important pour notre agriculture, notamment d'excellence.