Pour les primes PAC, c'est exactement la même chose. Dans mon département de Corrèze, le passage du critère des UGB à celui de la surface a fait perdre en moyenne 4 500 euros d'aides PAC aux éleveurs. Qu'il s'agisse de l'ICHN, qui porte très bien son nom, ou des aides à l'agroécologie que vient de mentionner M. Potier à propos de l'amendement n° 2322 – dans le Cantal, en Corrèze et dans toutes les zones de montagne, les agriculteurs protègent l'environnement –, il importe au plus haut point de faire en sorte qu'elles aillent aux actifs agricoles.
Par exemple, l'aéroport de Paris touche des subventions au titre de la PAC, ce qui ne serait pas le cas si cette aide dépendait des UGB et non de la surface. Je doute en effet que l'aéroport installe des vaches sur ses terrains au risque de répéter l'accident de l'aéroport d'Aurillac, où un avion qui décollait est entré en collision avec deux vaches Salers.