Je suis favorable au maintien de l'écosystème agricole tel qu'il existe aujourd'hui ; pour cela, je suis convaincu de la nécessité d'un cadre juridique capable de faire cesser les dérives d'agrandissement, d'accaparement et de spéculation.
M. de Fournas nous a fait remarquer que nous avons fait entrer la Pologne dans l'Union européenne et que nous avons noué des liens commerciaux avec l'Ukraine. Pour ma part, je considère que dans le cadre d'un projet de loi d'orientation agricole, la France doit affirmer sa volonté politique de préserver la diversité de son modèle agricole, sa dimension humaine – la possibilité de transmettre une exploitation de génération en génération – et surtout de maintenir un nombre élevé d'exploitations et d'actifs agricoles répartis également sur l'ensemble du territoire hexagonal et ultramarin. C'est pourquoi, à mon avis, cette proposition va dans le bon sens.