Je me réjouis que nos débats en commission des affaires économiques vous aient convaincus de la nécessité de supprimer cette demande d'attestation – tant mieux !
Cependant, la deuxième phrase de l'alinéa restant inchangée, je souhaite appeler l'attention sur le conditionnement des aides à l'installation – conditionnement que nous avons plutôt défendu – au fait de s'inscrire dans un parcours de conseil et d'accompagnement. En effet, actuellement, un tiers seulement de ceux qui s'installent perçoivent des aides à l'installation : c'est trop peu. Par ailleurs, 30 % des installations s'opèrent hors du cadre familial, dans des projets alternatifs d'agroécologie, à forte valeur ajoutée, ou en circuit court, etc. Puisque nous ne débattrons malheureusement pas du plan stratégique national (PSN) dans l'hémicycle, veillons, compte tenu de ce conditionnement supplémentaire, à une pluralité des aides à l'installation – nous devrons y travailler. Nous savons tous que ces aides aux jeunes agriculteurs sont décisives, afin que leur projet soit viable.