Il tend à introduire la notion de « vivabilité » dans les objectifs des politiques publiques visant à favoriser l'installation et la transmission en agriculture. Cette notion permet d'appréhender, de manière large, les conditions de vie d'un agriculteur. Nous le savons : un agriculteur travaille vingt-quatre heures sur vingt-quatre, tous les jours de l'année ; il reste agriculteur même pendant ses loisirs et ses congés. Les jeunes agriculteurs qui décident d'embrasser cette belle profession doivent être informés du rythme et des conditions de travail de leur futur métier.
Prenons l'exemple d'un jeune agriculteur qui commence son activité alors que ses parents travaillent toujours dans l'exploitation. Il travaille avec son père dans le groupement agricole d'exploitation en commun (Gaec). Son rythme de travail change radicalement le jour où celui-ci prend sa retraite, ce qui a des conséquences importantes sur sa vie, ses loisirs et ses congés, lesquelles doivent être anticipées.
Cet amendement s'inscrit dans la continuité du rapport d'Olivier Damaisin, présenté pendant la législature précédente, sur l'accompagnement des agriculteurs en difficulté et la prévention du burn-out et du suicide.