Nous ne refusons pas de faire une réforme fiscale, mais de signer ce qui, compte tenu de l'imprécision des éléments apportés par M. le rapporteur lors de sa pourtant longue présentation de l'article, s'apparenterait à un chèque en blanc.
Je le dis de bonne foi : deux éléments m'inquiètent particulièrement. En janvier dernier, alors que les paysans de l'Ariège n'en pouvaient plus – leurs revenus les placent parmi les plus pauvres de France –, Bruno Le Maire participait aux festivités de la Saint-Vincent, à Avize, près de Reims. Après avoir discuté avec les viticulteurs champenois, il déclarait qu'il avait entendu leurs malheurs et qu'il fallait alléger la fiscalité liée à la transmission du patrimoine.