Je n'en ferai pas un casus belli, mais j'insiste sur le fait que, comme l'a rappelé Mme Thomin, le pic de départs à la retraite sera situé entre 2025 et 2035. Si nous prolongeons jusqu'à 2050 la période de programmation, nous risquons de rater le coche, en laissant passer 40 à 50 % des départs à la retraite. La trajectoire des départs deviendra ensuite plus linéaire. C'est la raison pour laquelle nous mentionnons la période située entre 2025 et 2035 : c'est là que réside le plus grand danger.
L'amendement soutenu par M. Vigier vise à ce que la période de programmation débute dès « l'adoption de la présente loi ». Compte tenu du calendrier prévu, cela revient au même que d'en fixer le début à l'année 2025.
Je vous invite à retirer ces amendements, faute de quoi j'émettrai un avis défavorable. Nous sommes assez d'accord sur le principe, mais la période la plus dangereuse pour le renouvellement des générations se situe entre maintenant et 2035. Après cette date, nous aurons passé le pic générationnel et la question se posera différemment.
Par ailleurs, si nous nous fixons des objectifs à l'horizon 2050,…