Il vise à préciser que « la politique du développement agricole se déploie dans une approche prophylactique ». Cette méthode, qui semble très ancienne, se révèle très utile dans le monde contemporain – qu'on songe par exemple à la lutte contre les zoonoses –, comme nous l'enseigne l'Inrae. Elle vise à prévenir de manière systématique et systémique l'apparition des prédateurs et à agir contre tout ce qui s'oppose à la production agricole. Une telle approche constituerait donc un apport pertinent à ce texte.
Je précise, monsieur le rapporteur – puisqu'en commission, nous ne nous étions pas compris sur ce point –, que je ne parle pas de la prophylaxie bovine, mais bien de la prophylaxie en tant qu'approche de la gestion des crises sanitaires, de manière préventive et systémique.