Pour vous répondre, ainsi qu'à votre collègue de Fournas, permettez-moi de répéter ce que j'ai dit tout à l'heure. À mon arrivée au ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, j'ai rencontré des directeurs d'école et des syndicats d'enseignants et j'ai participé à des auditions au Sénat ou à l'Assemblée nationale. Tous ces échanges ont montré la nécessité d'un diplôme de ce niveau.
Vous dites qu'il existe déjà 176 parcours, c'est vrai, mais il y a un problème car, depuis cinq ans, ces licences ont perdu en attractivité. De plus, selon les acteurs de la vie agroalimentaire, il est difficile de s'y retrouver parmi ce grand nombre de parcours : une offre plus uniforme et plus lisible est nécessaire. Nous répondons donc bien au besoin exprimé par les enseignants, les écoles, les élèves, les acteurs agricoles et agroalimentaires.
Vos amendements visent à supprimer les alinéas ajoutés en commission. Pourtant, nous avons trouvé le bon équilibre qui consiste à permettre aux établissements d'enseignement privé de délivrer ce diplôme dans les conditions que vous connaissez et qui ont été exposées en commission. Cet équilibre se situe dans la continuité de l'esprit de la loi dite Debré du 31 décembre 1959 et de la loi du 31 décembre 1984, dite loi Rocard. Avis défavorable.