Je me réjouis que le mot « bachelor », produit d'une novlangue décalée et absent du vocabulaire reconnu par l'éducation nationale, ait été retiré, le Conseil d'État ayant recommandé de se séparer de cette mauvaise référence. La commission a été sage de supprimer ce terme, d'autant qu'il ne correspond pas à la culture du monde agricole, où jamais personne ne parle de bachelor.
En revanche, nous partageons l'objectif politique affiché de monter en qualification, grâce à une licence professionnelle agricole –– je pense qu'il faudra conserver cette appellation et je souscris à l'amendement défendu par le groupe Horizons sur ce sujet.
Enfin, je suis député communiste et je suis donc par essence attaché à l'enseignement public. Cependant, je pense que, dans le monde agricole, réveiller la guerre de religion n'a pas de sens ; il faut prendre en compte la spécificité de ce monde. C'est comme si, dans le champ du handicap, on reprochait à l'Unapei – Union nationale des associations de parents de personnes handicapées mentales et de leurs amis – ou à l'Apajh – Association pour adultes et jeunes handicapés – d'avoir pallié la défaillance publique pour prendre en considération les enfants en situation de handicap.