Il me semble qu'il ne m'appartient pas de juger de la recevabilité de l'amendement, mais que cette tâche revient, au sein de l'Assemblée nationale, à la présidence. Au fond, M. Dive défend la position que j'exprimais plus tôt : vous n'êtes plus dans le domaine de la loi dès lors que vous concevez des programmes de formation.
Monsieur Prud'homme, ce n'est certes pas à vous que l'on pourrait faire grief de ne pas connaître le milieu agricole, mais votre amendement est satisfait, puisque l'enjeu des produits phytosanitaires est abordé par les programmes d'enseignement. Arrêtez donc de vouloir passer par la loi pour concevoir des programmes d'éducation ; si d'autres groupes parlementaires en faisaient autant, vous seriez le premier à vous y opposer. Laissez leur liberté aux enseignants, sa liberté à l'enseignement agricole ; laissez les programmes être appliqués comme ils le sont, c'est-à-dire dans de bonnes conditions. L'avis du Gouvernement est donc défavorable.