Il ne faut pas confondre une niche, ayant certes vocation à s'élargir, avec un marché global. Il y a place pour une niche à condition que l'offre ne se développe pas exagérément. Or, l'offre s'est accrue au pire moment, quand le pouvoir d'achat était en crise : nos compatriotes n'avaient plus les moyens de suivre, ce qui a fait baisser la consommation de bio.
Je vous le dis avec solennité, monsieur le ministre : attention à ne pas inciter trop de jeunes à s'orienter vers l'agriculture biologique, car ils risquent d'aller au-devant de difficultés financières. Sachons respecter ceux qui sont déjà en place et permettre un développement réel, mais mesuré, du bio.