Au-delà de la question de l'agroécologie, pour la clarté de nos débats, monsieur le ministre, je voudrais vous demander un éclaircissement : en effet, je n'ai pas compris quelle était votre position dans le débat sur l'OFB. Au mois de janvier, comme tous les agriculteurs, j'ai entendu le Premier ministre, Gabriel Attal, demander : « Est-ce qu'il faut vraiment être armé pour venir contrôler une haie ? » Peu de temps après, le 20 mars dernier, la présidente du conseil d'administration de l'OFB a quant à elle déclaré que le désarmement des agents de l'OFB était une « ligne rouge » – malheureusement, ces propos ne m'étonnent guère, je dois le dire, pas plus qu'ils n'étonnent les agriculteurs. Mais je pose la question suivante : monsieur le ministre, où vous situez-vous ? En effet, la présidente du conseil d'administration de l'OFB est candidate en position éligible sur la liste « Besoin d'Europe » – celle de Renaissance, donc – pour les élections européennes.