Vous estimez que nos amendements sont satisfaits parce que ces partenariats existent déjà. Je suis d'accord, mais il faut pouvoir les promouvoir, et c'est l'objet de nos amendements.
Il sera plus facile de promouvoir ces partenariats si l'obligation est inscrite noir sur blanc dans la loi.
Vous nous dites que c'est à la région d'agir, car elle est l'interlocuteur privilégié des lycées. Soit, mais d'autres collectivités peuvent aussi être à l'origine de telles initiatives – c'est déjà le cas. Ainsi, la communauté de communes Grand Orb, dans l'Hérault, a noué un partenariat avec les Jeunes Agriculteurs, lesquels interviennent régulièrement dans les établissements scolaires pour promouvoir la culture de l'agriculture, si j'ose dire.
Pour soutenir le secteur, il faut faire en sorte que les exploitations trouvent des repreneurs ; il est donc impératif de soutenir l'enseignement agricole et de promouvoir les partenariats. Pour gagner en efficacité, nous devrions associer, en plus des régions, les communautés de communes et les communautés d'agglomération à la promotion de ces formations – et même les communes, si elles le souhaitent. Il faut que l'ensemble des établissements puissent en bénéficier, qu'ils relèvent de l'enseignement général ou de l'enseignement agricole.