Au sein des entreprises de transport, j'en ai toujours appelé à la responsabilité des acteurs : à celle de la direction, qui doit entendre les revendications légitimes des salariés ; et à celle des syndicats, pour qu'ils n'appellent à la grève que lorsque toutes les voies du dialogue social ont été éprouvées.
La grève de ce jour, francilienne, précède d'ultimes négociations pour déterminer la compensation dont bénéficieront les agents mobilisés durant les Jeux olympiques. Qu'elle fasse l'objet de discussions est légitime : certains agents devront annuler ou reporter leurs congés, tandis que d'autres seront fortement mobilisés. Cette grève, cependant, est préventive – vous avez raison – et elle n'est pas acceptable.