Depuis dix jours maintenant, la Nouvelle-Calédonie est méconnaissable, elle est à feu et à sang. On y dénombre déjà six morts, dont des gendarmes, des centaines de blessés. Des dizaines de bâtiments, publics ou privés, des entreprises et des commerces sont visés par les émeutiers, pour être pillés ou vandalisés, tandis que les barrages, encore nombreux, bloquent les déplacements, notamment aux alentours de l'aéroport international. Des zones de non-droit s'étendent encore sur des quartiers entiers. Le spectre d'une pénurie de nourriture et de médicaments n'a pas encore été éloigné.
Nos concitoyens, de toutes origines, ont peur. Ils s'organisent pour se protéger et protéger leurs proches. De nombreux observateurs mettent plus particulièrement en cause la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), qui aurait échappé à son initiateur, l'Union calédonienne : elle se rend coupable d'émeutes racistes, je crois qu'il n'y a pas d'autres mots.
Le 29/05/2024 à 19:16, Aristide a dit :
Ils sont discriminés à l'emploi précisément parce qu'ils sont Kanaks, ils sont discriminés pour des raisons racistes, alors forcément la révolte aura une connotation raciste puisque c'est au nom de ce racisme qu'ils subissent, de cette identité réprouvée qu'ils se révoltent.
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