Comme l'a dit le Premier ministre et comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire en réponse à une question précédente, il faut d'abord saluer, comme vous l'avez fait, le travail accompli par les forces de l'ordre en Nouvelle-Calédonie. Il faut également considérer que la reprise du dialogue est conditionnée au retour à la paix civile et à l'ordre public républicain, retour que nous n'obtiendrons qu'en restaurant la liberté de circulation et faisant cesser les menaces de morts qu'essuient les élus, indépendantistes ou non. Pour cette raison, vingt-trois unités de force mobile (UFM) et des agents du Raid (recherche assistance intervention dissuasion) et du GIGN (groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) seront bientôt dépêchés en Nouvelle-Calédonie. De très nombreux fonctionnaires du ministère de l'intérieur, du ministère des armées et d'autres ministères y interviendront également, afin de participer à la reconstruction et de concourir au retour à la normale en Nouvelle-Calédonie, territoire de la République à part entière.
J'entends votre question politique, madame la députée, mais vous ne semblez pas avoir tiré les conclusions des trois référendums qui ont déjà été courageusement organisés sous l'autorité du Président de la République.