Les îles Wallis et Futuna connaissent déjà, en temps normal, d'importantes difficultés d'approvisionnement : le transport de passagers et le fret, qu'ils soient aériens ou maritimes, sont irréguliers.
Depuis une semaine, la situation en Nouvelle-Calédonie coupe encore plus les habitants de Wallis-et-Futuna du reste du monde et singulièrement de la métropole. Ils s'étaient préparés à cet isolement et avaient, par précaution, constitué des stocks d'une dizaine de jours, mais ceux-ci seront bientôt épuisés.
En tout premier lieu, c'est la situation des malades et des évacués sanitaires qui est préoccupante. Alors que la situation du Médipôle de Nouméa inquiète et que les transports sont incertains, que pouvons-nous faire de nos malades ? Que pouvons-nous faire de nos dialysés ?
Le sort de Wallis-et-Futuna ne saurait être définitivement hypothéqué par la situation que connaît la Nouvelle-Calédonie. Aujourd'hui, nombre de passagers sont bloqués par l'absence de liaisons aériennes, depuis ou vers Wallis ; les rayons de nos commerces sont vides. Pouvez-vous nous présenter les moyens que le Gouvernement engagera pour venir en aide aux résidents de Wallis-et-Futuna ?
Plus encore, le sort des évacués sanitaires vers Nouméa, de leurs accompagnateurs et des étudiants est très préoccupant, car le plus souvent, ils sont isolés et se terrent. Madame la ministre, que faites-vous pour les Wallisiens et les Futuniens, victimes collatérales du conflit qui a éclaté en Nouvelle-Calédonie ?