Selon l'avis de l'Académie nationale de médecine intitulé « Favoriser une fin de vie digne et apaisée : répondre à la souffrance inhumaine et protéger les personnes les plus vulnérables », adopté le 27 juin 2023, « il est inhumain, lorsque le pronostic vital est engagé non à court mais à moyen terme, de ne pas répondre à la désespérance de personnes qui demandent les moyens d'abréger les souffrances qu'elles subissent du fait d'une maladie grave et incurable ». Il convient de « répondre à ces situations de supplice non soulagé » avec tempérance et d'« aider à mourir le moins mal possible ». L'Académie souligne l'impératif de poser légalement des garanties et des limites strictes dans le cas où une évolution législative serait opérée.
Je reviendrai sur le sujet des mineurs à l'occasion d'un amendement qui sera discuté à la fin de l'examen du présent article et auquel je donnerai un avis favorable. C'est la raison pour laquelle je n'avais pas répondu pour l'instant.