La création des maisons d'accompagnement est source de deux problèmes. Premièrement, vous avez défini tout à l'heure, madame la ministre, ces établissements comme des lieux de soins et de bien-être après avoir dit, en fin d'après-midi, qu'ils pourraient constituer le cadre de l'aide à mourir. Vous refusez les termes d'euthanasie et de suicide assisté, mais le titre II évoque bien l'administration d'une substance létale ce qui ne constitue ni un soin ni du bien-être. J'espère que l'on s'accordera au moins là-dessus. Deuxièmement, l'article 2 ne fait nullement mention de l'aide à mourir, ce qui soulève un problème de transparence vis-à-vis des Français.