J'ai eu l'occasion d'expliquer, cet après-midi, la vision du Gouvernement concernant les maisons d'accompagnement. Elles sont destinées à accueillir des personnes en fin de vie dans une situation en quelque sorte intermédiaire : leur état est stabilisé et un accueil en milieu hospitalier ne se justifie plus, mais les contraintes que leur impose leur pathologie leur interdisent de rentrer chez elles dans de bonnes conditions. Nous souhaitons les accueillir dans un contexte moins médicalisé que l'hôpital.
Dans ces maisons seront prodigués trois types de soins : des soins d'accompagnement visant à assurer le bien-être corporel de la personne, des soins psychologiques pour elle comme pour ses proches, et des soins palliatifs le cas échéant pour atténuer la douleur. J'en profite pour préciser que les soins de support sont des soins d'accompagnement apportés en cancérologie. Le texte visant toutes les pathologies, on ne peut utiliser des termes spécifiques à l'oncologie.
Ces maisons seront des lieux de soins ayant vocation à accueillir différents intervenants comme ceux de l'hospitalisation à domicile si nécessaire ou encore des professionnels libéraux, à l'image de kinésithérapeutes. Les soins médicotechniques seront limités puisque les personnes seront dans un état stabilisé. L'approche holistique se composera d'interventions thérapeutiques et d'activités de relaxation, voire d'activités physiques adaptées. L'intervention de bénévoles extérieurs, d'associations, sera encouragée pour ouvrir ces lieux sur leur environnement.