Monsieur le rapporteur, il y a bien des gens qui n'ont pas hésité à mettre le pied dans la porte et certaines entreprises privées à but lucratif n'ont qu'un rêve : continuer à l'ouvrir un peu plus grand. Il faut, au contraire, faire en sorte que les maisons d'accompagnement s'inscrivent dans une logique de service public, d'égal accès aux droits, de réponse à des besoins.
Les ARS sont chargés de veiller à l'équilibre de l'offre de soin, dites-vous. Je ne sais pas ce que recouvre cette notion. Parlez-vous d'un équilibre entre les territoires, entre les secteurs public et privé ? On en est loin !
Cela ouvre une discussion essentielle. Il y a quelques heures, le président de la Caisse nationale de l'assurance maladie me parlait de la financiarisation de la santé comme d'un problème redoutable qui n'est pas pris en compte à sa juste mesure. Après l'affaire Orpea et tout le reste, cette ouverture d'un nouveau segment est inquiétante.