C'est un amendement de cohérence avec ceux défendus à l'article 1er afin d'appeler les maisons d'accompagnement des « maisons de soins palliatifs ». Le terme « accompagnement » ne correspond pas au référentiel international de l'Organisation mondiale de la santé.
Madame la ministre, vous avez mentionné les trois types de soins qui pourraient être délivrés. Mais vous n'avez pas répondu à ma question sur le risque de déshabiller Pierre pour habiller Paul dans un contexte de pénurie de moyens budgétaires et humains. Alors que l'on a du mal à armer les lits théoriques dans les USP et les équipes de soins mobiles, n'y a-t-il pas un risque que des professionnels se détournent des unités existantes pour aller vers ces maisons d'accompagnement ?
Qui plus est, j'ai l'impression que les types de soins que vous dites propres aux futures maisons d'accompagnement sont déjà prodigués dans certains établissements, dans des centres de cancérologie dotés d'une unité spécifique d'une dizaine de lits par exemple. Certains centres de soins de suite et de réadaptation ont spécialisé l'une de leurs unités en soins palliatifs. Comment cela va-t-il s'articuler et avec quels arbitrages budgétaires ?