J'ai déposé cet amendement pour souligner l'importance de la formation transversale en matière de soins palliatifs. La structuration de la filière universitaire est fragile dans ce domaine alors qu'il existe un réel besoin d'encadrement des services. Il n'y a que peu ou pas d'enseignement et il n'existe pas de chaire. Selon Didier Sicard, ancien président du Comité consultatif national d'éthique, les soins palliatifs, « qui demeurent l'honneur de la médecine et le dernier refuge du soin, n'ont jamais eu la place qu'ils auraient dû avoir » en France. Mon amendement facilite les changements d'orientation des médecins et du personnel médical au cours de leur carrière, notamment vers le secteur sous-doté des soins palliatifs. Il répondra aux difficultés de recrutement. L'Atlas des soins palliatifs et de la fin de vie en France révèle un décalage significatif de 30 % entre les effectifs réels en soins palliatifs et l'encadrement en équivalent temps plein théorique.