Beaucoup a déjà été dit sur l'application de l'article 40. Celle-ci pose la question du rôle de l'Assemblée nationale dans l'écriture d'une loi aussi importante que celle-ci. Avoir écarté certains amendements empêche un débat de fond sur l'accès à l'aide active à mourir. Je pense à un de nos amendements qui concerne la proche présence d'un soignant pour les personnes qui s'administrent elles-mêmes la substance. Il ne sera pas débattu alors que la question des conditions humaines de la fin de vie est au cœur de la philosophie de la loi. Ce choix nous prive d'un débat éthique qui aurait permis de rassurer.
J'aimerais entendre la ministre sur les amendements irrecevables qui portaient sur des points essentiels de l'accompagnement de la fin de vie.