Je veux vous faire part de mon désappointement. Comme l'a dit Mme Battistel, la décision prise est susceptible d'entacher la sincérité des débats et de rompre l'équilibre. Les amendements qui étendaient les dispositions et ouvraient un débat plus large sur l'aide à mourir ne seront pas examinés tandis que la parole sera donnée à ceux qui souhaitent empêcher une telle discussion.
Je remercie les rapporteurs qui, comme nos collègues du groupe Écologiste, ont trouvé une parade pour déposer des amendements. Je regrette que les simples députés, contraints par le délai de dépôt, n'en aient pas les moyens.
Je ne comprends pas en quoi la perte d'autonomie, les directives anticipées ou l'obligation de nationalité française peuvent occasionner des coûts supplémentaires. Pourquoi empêcher le débat du projet humaniste que nous avons à cœur de défendre ?