En ce qui me concerne, je relève une asymétrie dans le projet de loi : en effet, seize articles sur vingt-et-un portent sur l'aide active à mourir contre cinq sur les soins d'accompagnement et à mon sens, les soixante-cinq propositions du rapport permettraient d'étoffer la partie soins d'accompagnement. En outre, l'accompagnement de la décision de l'aide active à mourir me semble incomplet, car l'article de loi concerné ne mentionne que des médecins, sans évoquer les psychologues, la collégialité ou la pluridisciplinarité.
Je regrette également que la commission de contrôle de l'aide active à mourir intervienne après l'acte, lequel est pourtant irréversible. Par ailleurs, le projet de loi ne semble pas prévoir d'accompagnement pour les professionnels qui pratiqueraient l'aide active à mourir. Toutefois, même s'il ne me satisfait pas pleinement, je comprends les choix réalisés par le projet.