J'invite à la prudence quant à l'idée selon laquelle s'il n'y a pas de verrous, il n'y a pas de loi. Je rappelle en effet que la loi de 1905 établit avant tout un cadre juridique qui garantit la liberté de conscience. La possibilité de maîtriser son corps jusqu'à l'ultime seconde ne constitue-t-elle pas après tout une liberté de conscience ? Cette loi ne s'inscrit-elle pas dans le processus consistant à se libérer des dogmes ?