Nous sommes extrêmement préoccupés par la définition des soins palliatifs dans ce texte, qui les réduit à la lutte contre la douleur. Si les maisons d'accompagnement sont a priori attrayantes, nous craignons qu'elles soient des lieux de confusion. Cette aide, qui devrait être demandée par la personne, va finir par être proposée par la société, comme cela se passe au Canada. Pour Alliance Vita, la prévention du suicide ne souffre aucune exception. Nous redoutons une forme de fraternité à l'envers, même si elle est bien intentionnée, et le basculement vers une levée de cet interdit du passage à l'acte de tuer.
Le serment d'Hippocrate protège le soignant quand il précise : « Je ne donnerai à personne du poison, même si l'on m'en fait la demande ». Au nom de l'autonomie du patient, la loi fait endosser au médecin la décision du passage à l'acte éventuel.