Concernant la douleur, la méconnaissance et le manque de formation sont évidents. Cette discipline n'est pas amenée au plus haut niveau, dans la formation, les facultés ou la recherche. La Société française d'étude et de traitement de la douleur se bat pour une formation de tous les soignants et pour une sensibilisation des citoyens aux différents types de douleur comme aux moyens de les soulager. Le diplôme d'études spécialisées en soins palliatifs envisagé est important, pour à la fois favoriser l'attractivité auprès des jeunes et stimuler la recherche.
Le critère de douleur dans l'aide à mourir est important car le projet actuel écarte certaines personnes. Il faut y associer réfractaire, insupportable, sans perspective d'apaisement ou d'amélioration.
Je vois environ deux patients en fin de vie par mois.