Donner la possibilité à un proche d'administrer ou de tendre à la personne la substance létale me semble être une manière de rejeter la personne qui va mourir hors de la sphère médicale, autrement dit une manière de rendre le malade à ses proches. J'ignore si l'aide de mourir peut être considérée comme un soin ou non. En revanche, j'estime qu'elle constitue un acte médical.
Par ailleurs, je répondrai à Fabrice Gzil que dans le cas de personnes atteintes de troubles neurocognitifs et qui ne manifestent pas de souffrance, les directives anticipées n'ont simplement pas à être consultées.