La clause de conscience collective portée par la Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés solidaires n'est pas une clause de conscience d'établissement, comme celle évoquée par le député Juvin. Elle s'organise à l'échelle d'une équipe de soins afin de surmonter d'éventuelles dissensions difficiles à gérer dans l'état actuel du fonctionnement des établissements.
Il me semble nécessaire, d'une part de mieux médicaliser les Ehpad parce qu'ils ne sauraient être un lieu de vie si on n'y est pas soigné, et d'autre part de laisser entrer dans ses murs des compétences externes en complément de la montée en compétences internes. Si des progrès sont accomplis sur ces deux points, l'aide à mourir sera envisageable en Ehpad. Mais elle ne saurait être pratiquée dans les chambres : on entre dans ces établissements pour y accomplir un projet de vie.