Vous êtes effectivement venu aux Chantiers de l'Atlantique, monsieur le ministre, et vous avez pu constater que ce qui fonctionne le mieux, c'est ce à quoi vous n'avez jamais cru. C'est une entreprise que l'État a rachetée, ce sont les sous-stations pour l'éolien en mer, auquel M. Macron a fait perdre cinq ans au cours de son premier mandat, c'est une industrie qui a la capacité de se projeter grâce à une planification, permise par la puissance de l'investissement de RTE.
Je vous ai remis, le jour de votre visite, des courriers des organisations syndicales de General Electric concernant une usine de nacelles où 500 emplois vont être supprimés et où des inquiétudes existent quant à la pérennité même du site à long terme. Vous avez dit tout à l'heure que vous étiez ravi d'avoir rencontré les salariés d'Ascométal : venez rencontrer ceux de General Electric. Êtes-vous prêt, pour garantir la pérennité de ce site, à n'avoir aucun tabou, y compris celui de la nationalisation ?