J'ai retenu de mes rencontres avec les agriculteurs sur leurs points de mobilisation qu'ils demandaient du discernement, et non pas de l'acharnement. Ils demandent ainsi que les contrôles soient effectués dans une perspective de conseil et de prévention plutôt que de suspicion permanente et de sanction. Aujourd'hui, en effet, un agriculteur qui est contrôlé a le sentiment – et c'est parfois une réalité – qu'il fait l'objet d'un acharnement et d'une suspicion, alors que nous avons affaire à des professionnels honnêtes, même si, comme nous tous, ils ne sont certes pas infaillibles. L'article 13 doit nous permettre d'appliquer ce discernement, grâce notamment à la proportionnalité des peines.