Il y a en effet beaucoup de diagnostics en agriculture. Le diagnostic modulaire conduirait à examiner différents points au moment de l'installation. On ne ferait pas un jour le carbone, le lendemain la biodiversité, le surlendemain la haie, puis le stress test climatique et enfin le sol. Il faut grouper les sujets. Nous sommes bien d'accord : l'intention du législateur ne peut pas être d'en rajouter tous les matins. J'avais déjà compris, avant la crise, que la complexité des normes était un problème important.
Deuxièmement, l'interrogation, globale, doit intégrer la donnée climatique. Nous produisons un peu de noix dans le Loir-et-Cher et j'ai peur que l'on vous fasse concurrence, monsieur Dubois ! La géographie de la production va changer. Certains territoires ne produiront plus les mêmes choses. Ne pas en tenir compte au moment de l'installation serait tragique.
Monsieur Alfandari, je comprends vos doutes. Mais tous les jours, je rencontre des jeunes qui viennent de s'installer et qui sont déjà dans une impasse. Manifestement, on ne les a pas conseillés.