Madame Bassire, nous partageons l'objectif de mieux identifier les spécificités des territoires ultramarins, mais, si votre amendement était adopté, l'État marcherait en effet sur les plates-bandes des collectivités locales – je rappelle qu'outre-mer, certaines compétences leur sont totalement dévolues. Mon intention étant de faire droit à votre demande, je vous propose donc de revoir la rédaction de votre amendement pour arriver à une énumération de quelques éléments.
Madame Blin, les services de remplacement posent des questions de formation – il faut prendre en compte les évolutions, y compris dans les métiers de l'élevage –, d'attractivité et de rémunération, enfin de fiscalité. Par ailleurs, certains agriculteurs préfèrent travailler, dans le cadre des services de remplacement, d'une exploitation à l'autre, sans être eux-mêmes responsables d'exploitation. Il me semble donc préférable de ne pas définir une stratégie à l'avance tant que nous n'avons pas consulté les partenaires.