Sans mettre aucunement en cause la bonne foi de mes collègues, il me paraît dangereux de vouloir faire passer par la loi ce qui relève de la libre administration pédagogique. Si, demain, d'autres arrivaient au pouvoir, on peut s'inquiéter du contenu qui serait donné à un certain nombre d'enseignements. Par ailleurs, à vouloir ajouter tant de prescriptions, on peut donner l'impression d'une certaine condescendance – on pourrait dire d'une condescendance de classe – à l'égard du monde agricole, lequel n'ignore pas ces questions. Certes, me direz-vous, le projet de loi étant une coquille vide, il faut bien trouver de quoi le remplir…