Le sous-amendement vise à promouvoir l'apprentissage et l'utilisation des langues territoriales au sein des établissements d'enseignement technique agricole privés et publics. Dans de nombreux territoires, les enfants apprennent nos langues, dans le cadre d'un cursus bilingue ou immersif, à l'école, au collège et au lycée, sauf dans les lycées agricoles. L'éducation nationale s'est engagée dans le développement des langues territoriales ; le ministère de l'agriculture est en retard.
Il s'agit d'une demande des chefs d'établissement – notamment ceux des lycées Frantsesenia de Garazi et Armand-David de Hasparren –, des enseignants, des parents et surtout des élèves. Ceux-ci parlent basque, occitan ou breton dans l'exploitation et la cour de récréation, mais pas en classe.
Il s'agit de préserver nos langues, mais surtout de disposer d'un outil utile dans les exploitations, où elles sont parlées et utilisées pour transmettre les modèles agropastoraux et la connaissance du fonctionnement de l'agriculture.