Il vise à amplifier l'effort de recherche, d'innovation et de diffusion des connaissances en matière d'amélioration de l'efficacité des modes de production n'utilisant pas d'intrants de synthèse.
Nous devons nous diriger vers des systèmes moins dépendants d'intrants, car ces derniers sont généralement importés et sont, en outre, entre les mains d'un très petit nombre d'acteurs économiques qui, par ailleurs, ne sont pas français. En vingt ans, le marché mondial des engrais et pesticides a doublé, mais le nombre de ses acteurs a fondu : ils ne sont plus aujourd'hui que quatre et, à l'exception de Syngenta, qui appartient à l'État chinois, les trois plus grands fabricants ont pour point commun d'être en grande partie détenus par les cinq mêmes fonds d'investissement privés américains. Tout cela est assez éloigné de la souveraineté alimentaire française.