Selon les régions, entre 30 % et 50 % des candidats à l'installation souhaitent pratiquer l'agriculture biologique. Ce chiffre donne une première idée de l'ampleur des besoins de formation. Si l'on y ajoute la nécessaire transition agroécologique, c'est une véritable révolution de l'enseignement qu'il faut entreprendre, alors que, comme vient de le rappeler M. Taupiac, les formations en agriculture biologique ne représentent que 5 % de l'offre. L'agriculture bio doit donc être un objectif prioritaire de formation tant initiale que continue.