Cet amendement permettra peut-être de faciliter la compréhension de la version plus subtile du « pas d'interdiction sans solution » que nous proposons : il s'agit d'affirmer que nous devons nous donner les moyens de soutenir la recherche et le développement de solutions alternatives, économiquement viables, durables et efficaces, que ce soit par des moyens financiers, de l'accompagnement ou un soutien à des partenariats publics-privés. Lorsque la loi a interdit, en 2016, les néonicotinoïdes, aucun moyen n'avait été prévu pour trouver des solutions alternatives, sinon le plan national de recherche et d'innovation (PNRI), arrivé quatre ans plus tard. L'idée n'est pas d'empêcher d'interdire, mais simplement de donner des moyens à la recherche et au développement, pendant le temps nécessaire à l'identification de solutions alternatives.