Depuis des années, nous sacrifions notre agriculture en faisant d'elle une monnaie d'échange dans des accords internationaux supposés favoriser d'autres secteurs de l'économie européenne – et non française. Vous avez ainsi sacrifié, très récemment, nos tomates au profit du Maroc ou encore la filière ovine et bovine dans le cadre de l'accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande. Il va de soi qu'une politique nationale qui refuse de reconnaître une exception agriculturelle s'accompagnant de l'imposition de clauses miroirs ne peut relever de la souveraineté alimentaire.