Les nombreux accords de libre-échange signés par l'Union européenne – quarante-deux à ce jour – comportent pour la plupart un volet agricole substantiel qui, trop souvent, brade notre agriculture à des fins commerciales. Or, celle-ci constitue un secteur d'exception qui participe au rayonnement international de la France. Il convient de préserver cet atout stratégique en consacrant une exception agriculturelle au nom de laquelle on mènerait une politique commerciale internationale. Cet amendement vise donc à inscrire la notion d'« exception agriculturelle » dans les objectifs programmatiques de l'article 1er.