Sans solution alternative efficace, l'interdiction de produits phytosanitaires place certaines productions dans des impasses techniques. La transition environnementale est certes nécessaire, mais on ne peut pas la réaliser au détriment de nos capacités de production, déjà̀ considérablement mises à mal par l'inflation normative française et la surréglementation ; la souveraineté alimentaire française en dépend. Il est donc impératif, avant toute interdiction de produits phytosanitaires et d'intrants chimiques, de s'assurer que des solutions alternatives efficaces existent. L'amendement tend à en inscrire le principe dans la loi.