L'objectif de cet amendement est évidemment de pointer du doigt les chantres de la décroissance : ceux qui s'attaquaient à l'élevage et qui se sont aperçus, au moment du covid-19, que la France pouvait manquer de lait, de beurre ou de viande ; plus récemment, ce sont les artisans d'un Green Deal mal encadré que les agriculteurs ont dénoncé lors de leurs mobilisations sur les routes et les autoroutes.
Je suis plutôt de l'avis de notre collègue Potier. Lors de la discussion générale, j'ai indiqué que mon vote sur l'ensemble du projet de loi dépendrait de son contenu. Si nous voulons qu'il soit largement adopté, il faut qu'il comporte des avancées concrètes pour l'installation des jeunes, le revenu des agriculteurs et le renouvellement des générations. Il faut que notre agriculture soit performante et motrice au sein de l'Union européenne. L'amendement proposé pose une véritable question, mais il est trop clivant pour être accepté.