Le renouvellement des générations, gage de notre souveraineté alimentaire, doit se faire en accord avec les orientations que nous souhaitons donner à notre agriculture et avec les engagements déjà pris sur le terrain, en particulier dans l'agriculture biologique. Il s'agit d'éviter que la transmission soit l'occasion pour les nouveaux preneurs de déconvertir les exploitations.
Pour répondre à la remarque de Mme Batho sur l'absence du bio dans ce texte, je souhaite rappeler avec force le maintien des engagements des pouvoirs publics, en particulier de la boussole du déploiement de la stratégie nationale pour la biodiversité (SNB), qui vise à porter la part de la surface agricole utile (SAU) en agriculture biologique à 21 % en 2030. Même si certains trouvent cela insuffisant, l'important est de maintenir la trajectoire que nous nous sommes fixée.