Par cet amendement, notre groupe propose d'inscrire la réduction de 50 % de l'usage des pesticides et engrais chimiques de synthèse d'ici à 2030 comme objectif structurant des politiques publiques. À l'approche de MM. Attal, Fesneau et Rousseau, qui dézinguent le plan Écophyto, s'oppose une vision moderne, celle d'une trajectoire de sortie accompagnée par des politiques publiques. Selon l'Inrae, elle est non seulement possible, mais souhaitable car la dépendance aux intrants chimiques pèse sur les revenus des agriculteurs. De plus, les engrais chimiques ne sont pas une solution pérenne : le phosphore est une ressource minière finie, bientôt épuisée.